
L’orque, ou « baleine tueuse » (Orcinus orca), est l’un des mammifères marins les plus connus et fascinants des océans. Présente dans tous les océans du globe, cette espèce séduit par son intelligence, son comportement social unique et sa puissance. Envie d’en apprendre plus sur ces géants noirs et blancs ? Découvrez les 10 faits marquants à connaître sur les orques, leur habitat, leur mode de vie, leur alimentation – et où les observer en croisière polaire !
L’Orque
- Nom scientifique : Orcinus orca
- Groupe animal : mammifère marin (cétacé)
- Famille: Dauphin
- Autres noms : baleine tueuse (Killer whale en anglais et ballena asesina en espagnol)
- Taille : Les mâles adultes mesurent environ 8,2 mètres et pèsent jusqu’à 6 000 kg, les femelles atteignent environ 7 mètres pour 3 600 kg
- Apparence : noir avec des dessous blancs, taches blanches près des yeux, grandes nageoires pectorales en forme de pagaie
- Nageoires dorsales : jusqu’à 2 mètres de long et triangulaires (mâle), plus petites et courbées (femelle)
- Répartition : mondiale
- Statut de conservation : espèce protégée



1. L’orque : un animal très sociable et intelligent
Les orques vivent en groupes familiaux soudés, appelés « pods », dirigés par une femelle dominante. Chaque groupe développe ses propres traditions, dialectes et comportements sociaux. Les petits restent toute leur vie dans le groupe de leur mère, et l’éducation des jeunes orques est une affaire collective.
2. Plusieurs écotypes d’orques dans le monde
On distingue 10 écotypes d’orques, qui se différencient notamment par leur alimentation (poissons, mammifères marins, phoques, requins, etc.), leur taille de groupe et leurs caractéristiques physiques. Les orques de l’Antarctique, de l’Atlantique Nord, ou du Pacifique présentent ainsi des comportements distincts adaptés à leur environnement.
Trois écotypes d’orques (A, B, C) sont présents dans l’ensemble de l’Antarctique. Les Types A, B1 et B2 sont présents en Péninsule Antarctique.
- Le Type A se nourrit de petits rorquals et préfère les zones océaniques ouvertes.
- Le Type B1 (orques de la banquise ou encore Orcinus orca glacialis) se concentre dans les zones de glace de mer côtières et chasse les phoques.
- Le Type B2 (orques de Gerlache ou Orcinus orca nanus), plus petit que le type A, est connu pour se nourrir de manchots.
3. Pourquoi les appelle-t-on « baleines tueuses » ?
Ce surnom vient des marins espagnols du XVIIIe siècle, qui traduisirent littéralement « ballena asesina » en anglais : killer whale. Malgré cette réputation, l’orque ne manifeste aucune agressivité naturelle envers l’être humain. Le nom latin Orcinus orca provient de Orcus, dieu romain des enfers, et Orca, désignant un grand mammifère marin
4. L’orque, le plus grand dauphin du monde
Bien qu’on la surnomme « baleine », l’orque appartient en réalité à la famille des delphinidés. Elle se démarque par sa taille – jusqu’à 8,2 mètres pour les mâles – et sa position d’apex predator, régnant en haut de la chaîne alimentaire marine.
5. Une chasse perfectionnée grâce à l’écholocation
L’orque utilise l’écholocation pour repérer ses proies et se déplacer, même dans les eaux troubles. Les clics émis par l’animal permettent d’identifier la forme, la taille et la distance de ses proies jusqu’à 150 mètres.
6. Un langage orque complexe et varié
Les orques communiquent via des clics, sifflements et appels caractéristiques. Chaque groupe dispose d’un dialecte propre, transmis de génération en génération. Certaines communications peuvent s’entendre sur plusieurs kilomètres.
7. Le sommeil unique des orques : une veille permanente
L’orque maîtrise le sommeil « uni-hémisphérique » : une moitié du cerveau reste active pour permettre à l’animal de respirer. Pendant ce temps, l’œil correspondant reste ouvert, assurant sa vigilance face aux dangers.
8. Les orques, présentes dans tous les océans
On retrouve les orques du pôle Nord au pôle Sud, dans des eaux froides comme dans des zones tempérées ou tropicales. Leur présence varie selon la disponibilité de nourriture. Certaines populations migrent sur de longues distances en suivant les bancs de poissons ou leurs proies préférées.
9. Les orques résidentes du sud, en danger critique d’extinction
La population des orques résidentes du sud, dans le Pacifique Nord-Ouest, est gravement menacée avec à peine 73 individus recensés en 2025. La surpêche, la pollution et le bruit des navires fragilisent ces groupes déjà vulnérables.
10. La longévité exceptionnelle des femelles orques
En liberté, les femelles orques vivent en moyenne jusqu’à 90 ans ! Les mâles, eux, atteignent 30 à 60 ans. Hélas, en captivité, leur espérance de vie est réduite à 20-30 ans, principalement à cause du stress et des conditions artificielles.
Questions Fréquentes:
Pourquoi appelle-t-on l’orque « baleine tueuse » ?
Combien y a-t-il d’orques dans le monde ?
Les orques sont-elles amicales ?
Combien de temps vivent les orques ?
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