L’Argentine fêtera en 2010 le deuxième centenaire de son indépendance. Tout comme le Chili, le Méxique et la Colombie). Le 25 mai 1810 (revolución de mayo) un ensemble de notables libère la Province (ou vice royaume du Rio de la Plata) de la tutelle espagnole dont la couronne a été destituée par Napoléon Bonaparte. L’Espagne de Ferdinand VII est envahie, ses colonies trouvent dans cette action ce qui marquera le début de la prise d’autonomie puis de l’indépendance formelle et définitive. Elle se concrétisera le 9 juillet 1816 par la déclaration de l’Assemblée de Tucuman.
Le premier centenaire a été fêté en 1910 avec tout le faste d’un pays qui avançait à grand pas vers le “progrès”. Ses yeux sont économie sont tournés vers l’Europe. De grandes personnalités de l’époque visitent le pays (Clémenceau, le roi d’Espagne Alphonse XIII, des représentants d’Allemagne, d’Espagne, du Paraguay, du Japon, des États Unis entre autres). Des commémorations civiles, religieuses et militaires sont organisées. Buenos Aires est remodelée et ornementé à l’image d’une Capitale européenne. Des monuments sont construits, des congrès et des expositions sont organisées. Banquets et Galas animent et renforcent l’optimisme apparent.
Dans un contexte social difficile, Buenos Aires a été déclarée en état de siège pour permettre le déroulement des festivités. Les répressions à l’égard des ouvriers et des paysans sont dures.
Les fils spirituels des générations gouvernantes des années 1880 et 1890 entendent faire de l’Argentine une grande puissance à tout prix.
Il n’empêche, aux yeux du monde l’Argentine se montre sous son meilleur jour. Et cela fonctionne puisque vut d’Europe l’Argentine est synonyme de richesse rapide et facile. Les criollos et son industrie locale est délibérément remplacé par l’arrivée massive d’immigrants européens (italiens et espagnols en majorité) et de capitaux étrangers (anglais principalement) qui sont favorisés par la politique gouvernementale. Époque de grands troubles sociaux et de corruption à outrance.
Le pays compte 7 millions d’habitants dont 1 millions d’italiens et 800000 espagnols, 80000 français. Les bouleversements sont majeurs et beaucoup d’arrivants repartent; le gaucho doit céder sa place aux colonies d’étrangers qui viennent peupler les terres…après le “Civilisation et Barbarie” de Sarmiento pour éradiquer la présence indigène, le slogan est “Gouverner c’est peupler” d’Alberdi incite à la colonisation en masse.
Aujourd’hui, à la veille des festivités du bicentenaire de l’indépendance d’Argentine de 2010, le contexte économique, social et politique est lourd également. Dans un contexte historique différent, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Loin du faste et de l’optimiste du siècle passé, jusqu’à présent peu d’événements d’envergures ont été annoncés.
La régate du bicentenaire, un rassemblement de grands voiliers (Velas Sudamérica 2010) et la réouverture du théâtre Colomb (teatro Colón) sont les plus attendus sans pour le moment recevoir la publicité ni la promotion qu’ils mériteraient.
A priori, de ce qui a put transparaitre dans la presse, les événements seront surtout locaux dans le pays, répondant à l’initiative privée et publique, à l’image de la construction de la goélette Santa Maria de Buenos Ayres; des Expéditions du Bicentenaire (Expedición Bicentenario); à Mendoza des Vendanges du Bicentenaire; le rallye de la Route 40 (Desafio Ruta 40)
C’est sans doute à Buenos Aires que les initiatives conjuguées par la municipalité seront les plus importants (Bicentenario Punto de Encuentro)
Avec l’organisation d’événements populaires tels que le marathon du Bicentenaire, la remise en condition du Palacio Barolo qui sera le monument symbole, la construction du pavillon du Bicentenaire et le rassemblement des Grands Voiliers 2010Puerto Luz…
Voir aussi:
j’ajouterais sue l’argentine a pris en projet e faire une tour mirador de 200m de haut, ainsi qu’une promenade d’aiguilles, et un batimentpres du lac de parama qui contiendrais un sentre culturel, des bureaux et un hotel
coordialement
Ce projet existait en 2008 en effet, mais en raison du contexte économique il a été abandonné. C’est la raison pour laquelle le Palacio Barolo avait été évoqué comme “monument du bicentenaire”.
Source: journal Perfil
En hommage au Bicentenaire de l’indépendance argentine nous organisons un festival
“Côte D’azur Tango Festival de Nice 2010”
Tango et Folklore
Cet été nous vous donnons rendez-vous au cœur de la French Riviera, pour notre deuxième édition du « CÔTE D’AZUR TANGO FESTIVAL DE NICE » du 1er AOÛT au 8 AOÛT 2010.
Il vous sera proposé : Des Milongas en plein air sur la place Masséna, des Pratiques, des Stages en salles avec parquet climatisation et parking gratuit, Initiations gratuites, concerts spectacles, 2 Soi-rées de gala au Casino Terrazur salle de 900m2 avec parking gratuit.
Nous nous attachons à donner le meilleurs, nous vous espérons nombreux !
L’organisatrice Sarina Cassaro Roche pour l’association Very Nice TANGO
Site : http://www.verynicetango.com
E.mail : sarineroche@yahoo.fr