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Léonie Matthis fait revivre l’Argentine coloniale

leonie matthis
Leonie Matthis

Léonie Matthis (Troyes 1883- Buenos Aires 1952) est une grande artiste française qui a exercé ses talents en Espagne et en Argentine qui fût son pays d’adoption.
A l’âge de 15 ans, elle descend à Paris pour parfaire sa formation en peinture, elle aura comme professeur Ferdinand Humbert. Elle est la première femme a être admis à l’Académie des Beaux-Arts de Paris et première candidate au Grand Prix de Rome. Inspirée par la luminosité de Grenade lors de son séjour en 1910, ce fut le point de départ de son œuvre majeure avec plus de 200 tableaux peints sur le continent hispano-américain et l’Argentine notamment. En effet, elle rejoint l’Argentine où réside depuis 11 ans Francisco Villar, d’origine asturienne, avec qui elle se marie en 1912.

Sa peinture représente la période coloniale de la future Argentine. Elle ne se focalise pas sur des événements politiques ou historiques particulièrement, mais cherche plutôt à recréer les scènes de la vie quotidienne des personnes ou l’apparence des bâtiments. Tout son travail était basé sur «l’étude du passé, sa reconstruction et son évocation par le biais de la peinture» dans un ensemble iconographique et poétique de grande qualité.
Ses gouaches et aquarelles de la période coloniale évoquent les années de l’organisation nationale de l’Argentine, l’histoire de la Plaza de Mayo, la mission jésuite de San Ignacio, Potosi en Bolivie et la ville de Cuzco au Pérou où elle s’était rendu en 1939 et pour lesquelles elle s’attache à recréer la période inca.

A voir ses tableaux, on pense d’emblée qu’ils ont été peint à l’époque même de la scène qu’ils représentent tant la sensibilité de la peintre les rends vivants et crédibles.

Les paysages ne sont pas absent puisqu’elle a séjourné dans le Nord-Ouest du pays. Dans la Quebrada de Humahuaca, à Tilcara, à Salta et dans les Vallées Calchaquíes où elle s’est employé à représenter ces hautes vallées multicolores.
Depuis Buenos Aires, elle remonte le long de son littoral par les provinces de Entre Rios et Santa Fé jusqu’à l’ancienne mission jésuite de San Ignacio Mini qu’elle saura recréer sans omettre le moindre détail.

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Ses contemporains la décrive comme une femme aux grand yeux inquiets, spirituelle, généreuse et passionnée. Beaucoup d’argentin lui son reconnaissant pour son travail inlassable dans sa volonté d’étudier et d’illustrer un passé qui est bien souvent oublié.

Elle décède le 31 juillet 1952 incognito en laissant une œuvre inachevée sur la vie du Christ.
Elle meurt quelques jours après Eva Peron et son enterrement fut bien triste car il n’y avait plus de fleurs à Buenos Aires.

Léonie Matthis – Le cabildo de Buenos Aires
Léonie Matthis
Leonie Matthis Esquina
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Léonie Matthis – San Ignacio Mini
Léonie Matthis

1 commentaire

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  • Bonjour, je suis la petite nièce de Léonie Matthis !

    je cherche à découvrir son œuvre éparpillée dans le monde

    je suis de Troyes sa ville natale et j’ai perdu les liens “légers” que j’avais avec sa famille d’Argentine

    merci de me donner aussi les références du livre qui lui est consacré en français ce serait mieux
    je suis heureuse de l’intérêt que vous portez sur la sœur de ma grand mère !

    au plaisir de lire votre réponse Gabrielle GUINIER