Antarctique

La glace Antarctique a atteint un maximum record

Antarctique barriere de ross
Le 21 septembre marque la fin de l’hiver dans l’hémisphère sud et en Antarctique. Cela permet comme chaque année d’établir un nouveau bilan des changements climatiques observables. Il y a à peine deux semaines, on apprenait que dans l’hémisphère nord la superficie de la banquise arctique diminuait rapidement.

Le Centre national nord-américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center, NSIDC) a publié ces jours-ci le résultat de ses observations.
La superficie de la glace antarctique a atteint un maximum record de 19,44 millions de km² pour la première fois depuis le début des observations par satellite en 1979.

Le maximum record, d’un million de kilomètres carrés supérieur à la moyenne enregistrée de 1979 à 2000 (18,3 millions de km²), a été atteint le 26 septembre, à la fin de l’hiver antarctique.
Il s’agit d’un deuxième record en six ans. Le record précédent (19,4 millions de km²) remonte à 2006.

Ces trente dernières années, la banquise antarctique hivernale progresse à la différence de son homologue de l’hémisphère nord. Sa superficie augmente de 0,9% par 10 ans.

L’Arctique a battu un record contraire en 2012. La surface de la banquise arctique a atteint un niveau historiquement bas (3,41 millions de km²) le 16 septembre dernier, pulvérisant le record précédent de septembre 2007 (4,17 millions de km²). La moyenne de 1979 à 2000 constitue 6,71 M km².

L’augmentation lente de la superficie de glace en Antarctique et le rétrécissement rapide de la banquise arctique s’expliquent par le changement climatique global, d’après les chercheurs.

Selon les hommes de sciences, plusieurs interprétations peuvent expliquer ce phénomène:

  1. A la différence de l’Arctique, l’Antarctique est entourée d’eau donc il est moins sujet aux influences des changements de température de l’air. Son climat est plus dépendant des vents et des courants océaniques.
  2. Une autre interprétation de ce phénomène est la présence du trou d’ozone.
    Le trou d’ozone affecte la circulation de l’atmosphère. La stratosphère au-dessus de l’Antarctique est plutôt froide car l’ozone présente absorbe moins de chaleur qu’ailleurs. Cet air froid se propage vers le bas et influence la circulation atmosphérique au-dessus de l’Antarctique. Ce qui conserve mieux la glace.
  3. Selon un autre intervenant, un autre facteur est le changement de circulation dans les océans. L’Océan Austral possèdent une couche froide en surface et une couche plus chaude en dessous. La tendance habituelle est que la couche inférieure vient se mélanger à celle de la surface et fait fondre la glace. La température de l’air se réchauffe également et provoque plus de précipitations.
    La couche en surface est moins dense car moins salée que celle d’en dessous. Les deux couches finissent par moins se mélanger. Moins de chaleur est portée vers la surface donc moins de glace fond par cet influence.
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Source: Ria Novosti, NSIDC et Washington Post

Site: NSIDC

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